M2 Evolutions Technologiques Organisationnelles et Stratégiques

M2 Evolutions Technologiques Organisationnelles et Stratégiques

Dans les entreprises, et plus généralement les organisations, à une phase de changements graduels, succède actuellement une période de transformation radicale, associée à ce qui apparaît comme un tournant critique dans l'évolution de la gestion d’entreprise : la numérisation des savoirs et des technologies, la mondialisation des échanges économiques, l’éclatement de la chaîne de valeur des biens et services, la réforme des institutions publiques, etc. Ces processus relèvent d'un examen scientifique, sous les angles de la gestion, de l'économie, de la sociologie et du droit, dans leurs rapports avec l'entreprise. De plus, décision stratégique, gestion des ressources humaines, mise en oeuvre des technologies, sont aujourd'hui totalement imbriquées, en sorte que l'interaction des compétences du manager et l'ingénieur s'impose plus que jamais. Les entreprises sont en effet confrontées à un foisonnement de technologies et de connaissances dont l'impact organisationnel est profond : outils de production, réseaux et systèmes d'information, choix des axes de diffusion des produits et services nouveaux, sur des marchés affectés d'une incertitude forte. Ceci justifie l'étude et l'application de méthodologies scientifiques élaborées et rigoureuses, empruntant aux modèles traditionnels des sciences expérimentales comme aux courants actuels des sciences cognitives. L'étude scientifique des changements organisationnels et technologiques associe les disciplines fondamentales du management des entreprises, de l'ingénierie de production, et l'étude des technologies "intrinsèques" de l'organisation, touchant aux processus d'information et de communication. L'originalité de la formation proposée consiste précisément à ouvrir, aux côtés des étudiants diplômés de sciences de gestion (Universités et Ecoles de Commerce), ce champ élargi d'analyse, d'une part aux étudiants que leur cursus antérieur (Ecoles d'Ingénieurs) ne prédispose pas à des études doctorales en gestion, et d'autre part, à des étudiants des seconds cycles de sciences humaines et sociales peu familiers du monde de la production et de la technologie.